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« Un déclic ?

Le jour où j’ai entendu Les Innocents pour la première fois ! « Un monde parfait ». J’écoutais la radio dans le bus en allant au lycée : je peux dire honnêtement que tout s’est arrêté le temps de cette chanson. Tout ce que j’aimais était là : une mélodie pop, des chœurs, et du texte en Français.

Un influence ?

Je ne me suis jamais inspiré consciemment des Voulzy, Souchon, Delpech, et pourtant je sais que dans ma musique, il y a la même candeur, ce regard assez enfantin sur les choses qui me permet de conjurer la gravité de l’existence. Je ne partage pas le cynisme de mon époque. Et je n’ai pas peur d’être le chanteur du bonheur !

Une date ?

21 juin 1986 France Brésil, Coupe du monde. C’était encore les grandes années folles du foot français, les mecs étaient des Dieux du stade, mais se baladaient en slip et en tongs après les matches dans les reportages télé !

Un héros ?

Un cowboy, forcément. Pour moi ça incarne les grands espaces, les grandes chevauchées, la poussière. La solitude, aussi. Toutes mes chansons, je leur donne cette dimension grand format. Comme si on avait l’impression que le paysage était sans limites. Bigger than life, à l’américaine !

Un paysage ?

Le désert de l’Arizona. Quand j’y étais, je pouvais prendre toutes les photos du monde, ça ne rentrait jamais dans le cadre. Ce sont des paysages que tu dois forcément capturer d’une autre manière. Et c’est toujours ça que j’essaie de retranscrire dans mes chansons. Et puis j’aime bien citer des lieux dans mes textes : Brisbane, Bangalore, Boston. Il y a dans les sonorités une puissance d’évocation qui appelle tout de suite des histoires.

Un défaut séduisant chez l’autre ?

L’insolence. C’est la confiance absolue en soi, immédiate, presque primaire.

Une chanson ?

God only knows, des Beach Boys.

Et une chanson perso ?

Ce serait « On partage encore ». Parce que c’est la synthèse de ce que je suis : l’espoir, le voyage, le rétro assumé. »

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